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Nos convictions
► Investissez dans le non-coté, comme une source de diversification supplémentaire, si vous possédez un patrimoine mature,
► Ne dépassez pas 15 à 20 % de votre patrimoine en fonction de votre profil de risque,
► Diversifiez au sein de la classe, entre différentes équipes et sociétés de gestion, entre plusieurs millésimes, entre les modes de financement (capital et dette).
Piet MONDRIAN - Church at Domburg - 1909- Huile sur carton - 36 x 36 cm
© Kunstmuseum Den Haag
Le Private Equity, appelé aussi Capital-Investissement, permet d’accéder à l’univers des entreprises non cotées. Il s’agit d’un mode de financement qui consiste à investir en capital dans les entreprises.
Le Private Equity est resté souvent inaccessible pour un investisseur privé en raison du montant minimum à investir pour répondre à des besoins de financement importants. Cette classe d’actifs a pourtant toute sa place dans un patrimoine grâce à de nouveaux instruments collectifs qui ont vu le jour ces dernières années qui ont démocratisé ce type d'investissement.
Du capital risque au capital transmission
L’industrie du Private Equity se répartit en 3 grandes familles d’investissements :
- Le capital risque appelé aussi capital innovation,
- Le capital développement,
- Le capital transmission.
Le capital risque ou capital innovation est la branche qui finance les entreprises avec un potentiel prometteur mais souvent à un stade de développement embryonnaire, avant même de générer du chiffre d’affaires. Les fonds d’investissement apportent, à ce stade, un appui stratégique et financier à l’entreprise.
Le recours à la dette n’est pas envisagé en raison d’une structure financière encore trop fragile. Il s’agit de la branche la plus risquée mais également celle qui potentiellement offre le rendement le plus élevé en cas de succès.
Le capital développement accompagne quant à lui les PME arrivées au stade de la croissance de leur chiffre d’affaires et dont les résultats sont satisfaisants qui nécessitent un besoin complémentaire en fonds propres pour accélérer leur développement (à l’international, recrutement de nouveaux talents…). Il s’agit d’une source de financement indispensable pour les PME lorsque le recours à l’endettement bancaire atteint ses limites.
Enfin, le capital transmission consiste à financer la cession de l’entreprise qui se matérialise souvent par une prise de participation majoritaire dans des entreprises matures avec recours à l’endettement (Leverage Buy Out).
Le fonds d’investissement apporte toute son expertise pour permettre à l’entreprise cible d’accélérer son développement avec la pénétration de nouveaux marchés, des opérations de croissances externes… Le management est le plus souvent associé à l’opération, ce qui permet de le fidéliser et de le motiver au succès de l’opération.
Il reste une catégorie à part, le capital retournement. Il s’agit ici d’accompagner des entreprises en difficulté mais qui recèlent un fort potentiel de réversion et qui s’accompagne très souvent, au préalable, d’une renégociation de la dette existante.
Des performances élevées mais disparates
Avec un taux de rendement supérieur à 10% par an sur les 30 dernières années, le Private Equity est l’une des classes d’actifs les plus rentables, mais aussi, une des plus risquées. Toutefois, des écarts importants existent entre les différentes branches du Private Equity et surtout entre les différentes équipes de gestion.
Par exemple, dans l’univers du capital transmission, le premier quartile, qui représente les meilleurs fonds d’investissement, réalise en moyenne, depuis 30 ans, une performance deux fois supérieure à celle du deuxième quartile (25,6% contre 12,3%, source EY). L’écart se creuse encore plus avec le dernier quartile qui affiche en moyenne une performance négative de 3,1% par an.
Il convient donc de bien comprendre les risques et les enjeux du Private Equity avant d'investir. Là encore, il doit correspondre à une stratégie patrimoniale qui valide le niveau de risque et l’illiquidité temporaire qui justifient une performance à terme supérieure aux autres classes d’actifs.
Source E&Y 2017

EMILIE YANSAUD
DIRECTRICE COMMERCIALE ADJOINTE

Piet MONDRIAN - Rose dans un verre- Après 1921 - Aquarelle et crayon - 27,5 x 21,5 cm © Kunstmuseum Den Haag
