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En tout entrepreneur se cache un passionné. La passion ne fait pas toujours bon ménage avec la stratégie patrimoniale et pourtant, elle peut être à l’origine d’investissements rentables et peu coûteux en fiscalité.
Une fois que le patrimoine est bien organisé (juridiquement et fiscalement) et bien investi, pourquoi ne pas se faire plaisir et tenter de concilier passion et rendement patrimonial ? L’occasion de donner du sens à son patrimoine et de partager un intérêt commun avec d’autres membres de sa famille.
6 règles pour bien investir
• Identifier une vraie passion (car elle va vous prendre un peu de votre temps) pour y trouver du plaisir,
• Valider que cette passion peut aussi être un investissement réaliste voire rentable,
• Diversifier ses passions et ses actifs quand c’est possible,
• Se faire conseiller par des experts reconnus et sérieux,
• Se fixer une limite d’investissement : éviter de dépasser 10 à 15% de son patrimoine,
• Inscrire ses investissements dans votre stratégie patrimoniale globale,
4 principes à intégrer
• L’investissement passion est un placement risqué (pas de rendement élevé sans risque élevé).
S’il constitue une diversification d’actifs, il est souvent assimilé à un placement dynamique, sans rendement, mais dont la plus-value est le plus souvent décorrélée des marchés financiers. Mais il est soumis aussi à son propre marché qui peut être sensible aux fluctuations.
• L’investissement passion peut être accessible dès 5 000 euros. Contrairement aux idées reçues, vous pouvez acquérir avec une somme raisonnable une photographie d’un artiste connu, une œuvre contemporaine d’un artiste prometteur,
une voiture à restaurer qui se valorisera dans le temps.
• Se faire conseiller pour valider l’actif et payer le juste prix. Vérifiez d’abord, grâce aux « catalogues raisonnés » ou avec un expert reconnu, l’authenticité de l’œuvre ou du bien et ensuite assurez-vous de ne pas surpayer : seule une connaissance de l’artiste et du marché peut éviter le mauvais choix.
• La fiscalité ne peut être un critère suffisant. Les œuvres d’art sont aujourd’hui exonérées d’ISF. En l’absence d’indication d’une date et d’un prix d’achat, la cession de ces biens est soumise à une taxation forfaitaire (6%) calculée sur le prix de vente de l’objet. Dans le cas contraire il est possible d’opter pour le régime d’imposition des plus values des biens meubles (taxation à 19%), sachant que les gains sur les œuvres d’art sont aujourd’hui exonérés après la 22 année de détention. Ainsi le bénéfice de la taxation forfaitaire à 6% du prix de vente est intéressante lorsque la plus-value est trop lourdement imposée ou lorsqu’on ne peut établir depuis quand on détient l’œuvre.
Quelques « investissements passion »
• La voiture de collection, pour les amateurs de belles mécaniques. En France, 60 000 voitures de collection environ sont immatriculées. L’investissement varie non seulement en fonction de leur rareté mais aussi de leur esthétique.
Afin de réussir votre investissement, il faut :
– Bien évaluer l’investissement net d’un tel achat (assurance, pièces de rechange, consommation, entretien, etc.),
– Se faire conseiller par un expert reconnu,
– Consulter des revues spécialisées pour suivre les tendances,
– Rencontrer d’autres passionnés.
• L’objet de collection (montres, œuvres d’art, livres anciens…).L’objet de collection et l’œuvre d’art constituent des investissements prisés, bénéficiant d’un rendement attractif et particulièrement efficace pour réduire votre ISF, ces biens étant intégralement exonérés.
• Le monument historique, pour amateur de vieilles pierres, avec l’esprit châtelain. C’est un art de vivre et il ne faut pas avoir peur de gérer un chantier de rénovation. C’est un investissement qui permet la constitution d’un patrimoine immobilier patrimonial de qualité avec des avantages fiscaux : à la condition d’ouvrir votre château à des visites payantes, les revenus tirés des visites entrent dans la catégorie des revenus fonciers et il vous est donc possible de déduire 75% des charges foncières et 100% des travaux subventionnés. Egalement, en présence d’un déficit foncier provenant de cet immeuble, ce dernier s’imputera sur votre revenu global.
• Les forêts représentent à ce jour un marché de 1,2 milliard d’euros. Achat de parts de GFF, de parcelles pour profiter d’une hausse de la valeur, d’une forêt entière pour vendre le bois, la demande est forte et l’offre faible.
Très tendance écologique, cet investissement nécessite toujours un bon conseil.
Vous pouvez déduire de votre impôt sur le revenu, sous conditions, 18% du prix d’acquisition (terrain ou parts de Groupement Forestier) avec une limite à 11 400 euros pour un couple.
75% de la valeur des bois et forêts (là encore, sous conditions notamment d’entretien) sont exonérés d’ISF et de droits de succession.
Il existe bien d’autres investissements passion : il est important que votre choix reste avant tout un choix personnel avec une vocation patrimoniale et axé sur un actif de marché ouvert (Cf. les manuscrits anciens) dont la cotation reste objective.
La fiscalité ne doit être qu’un plus qu’il faut prendre en compte dans les objectifs alloués à votre investissement : plus-value, transmission, rendement. Alors faites vous plaisir !

• Le vin. L’investissement se fait sur un portefeuille de grands crus, souvent achetés en primeurs et revendus quelques années plus tard permettant de dégager une plus-value. Il est possible d’investir par le biais de plateforme de conseils comme Cavissima ou UWine. Vous bénéficiez de l’exonération de la plus-value au moment de la cession si la valeur de la bouteille est inférieure à 5 000 euros, sinon l’imposition au titre de l’IR est de 19%, plus les prélèvements sociaux à 15,5%.
• Le cheval de course. Du 4 roues aux 4 pattes afin de remporter des gains de course. L’achat de pouliche et yearling ou en part de cheval est possible, les gains dégagés dans le cadre des courses sont alors versés en fonction du pourcentage de détention et ne sont pas taxés au titre de l’impôt sur le revenu. Différentes écuries proposent cet investissement et vous conseilleront sur le trotteur ou galopeur qui conviendra à votre budget.
• La restauration pour les gourmands. Rappelons que c’est d’abord un métier ! Ce secteur est en plein essor chez les investisseurs amateurs de gastronomie. La convivialité et l’émotion partagée constituent un attrait qui ne doit pas occulter la nécessité d’être très bien accompagné dans le conseil et les associés qui vont gérer votre investissement.
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Stéphan Chenderoff, Associé, Directeur de la communication
